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Création d’entreprise : les raisons de passer par un prêt bancaire

Par Patrice
Création d’entreprise : les raisons de passer par un prêt bancaire

Pour lancer une activité dans les meilleures conditions possibles, il est nécessaire de mobilier un ou plusieurs financements. Il existe alors plusieurs solutions, à l’exemple du prêt ou de l’apport personnel. La première option est largement utilisée par les entrepreneurs et nous vous proposons de faire le point dessus.

​Que faut-il savoir avant de demander un prêt bancaire ?

Comme toute entreprise, une banque entend minimiser sa prise de risques et améliorer sa rentabilité. Il n’est donc pas dit qu’elle vous accorde forcément votre demande de prêt bancaire. En parallèle, les accords de Bâle III incitent ce type d’établissement à respecter un ratio de fonds propres. Il s’agit de consolider les structures dans l’optique d’anticiper une quelconque crise financière. C’est ce qui explique, en partie, pour certains projets de création de société ont des problèmes pour obtenir un prêt. Ils sont, la plupart du temps jugés trop audacieux.

Il se peut aussi que le porteur du projet soit jugé trop jeune et manquant d’expérience, ou que le plan de financement, soit trop déséquilibré. Néanmoins, le refus de la part d’une banque ne veut pas dire que les autres établissements bancaires seront, eux aussi, frileux. Chaque banque a ses propres critères relatifs à l’accord d’un prêt. Mieux vaut donc réaliser des demandes auprès de plusieurs structures, notamment en passant par un organisme de courtage en prêt professionnel, comme Partners Finances par exemple.

​Comment faciliter la validation d’un prêt ?

Plusieurs solutions existent pour obtenir un prêt plus facilement. L’apport, tout d’abord. Dans l’idéal, il est conseillé d’équilibrer les fonds propres et les emprunts. Néanmoins, un établissement bancaire peut diminuer son seuil d’exigence, s’il s’agit d’une création d’entreprise à risque limité. Dans tous les cas, l’absence de fonds personnels sera considérée comme rédhibitoire par un professionnel du financement.

Par ailleurs, il demeure conseillé de mettre en concurrence plusieurs offres de prêt. Les modalités peuvent évoluer d’un établissement bancaire à un autre et un comparatif est toujours l’occasion de négocier les clauses, ainsi que de meilleures conditions. Et en cas de refus de la part d’une banque, un entrepreneur aura toujours de quoi se retourner.

​Prêt bancaire : quelles modalités d’obtention ?

Accord de prêt et multiplicité des sources de financement

Afin de faciliter l’obtention d’un prêt, un business plan doit être élaboré. Construit à partir d’hypothèses, il est indispensable que ces dernières prennent en considération le besoin en fonds de roulement. Mais cela ne suffira pas et la capacité du dirigeant à développer son affaire sera prise en compte dans le choix final d’une banque d’accorder, ou non, un financement.

Dans le même temps, les établissements bancaires mettent en avant leur volonté de partager les risques liés à l’attribution d’un prêt. C’est pour cette raison qui devient parfois nécessaire de trouver des financements complémentaires. Il peut alors s’agir d’un prêt d’honneur ou de la création d’un pool bancaire. Dans ce dernier cas, plusieurs banques accordent un crédit pour un même projet.

​Et si le prêt est refusé ?

Le refus d’attribution d’un prêt doit être perçu comme une phase de réflexion supplémentaire et non comme un échec. Il doit permettre d’effectuer des ajustements, en fonction des retours qui ont été réalisés par les banquiers. Rien ne vous empêche alors de vous rapprocher d’un organisme d’accompagnement. Il vous aidera à revoir vos hypothèses financières et à vous assurer de la viabilité de votre projet. En tant qu’entrepreneur, il est aussi possible de recourir au financement participatif.

​Prêt bancaire : quelles modalités d’obtention ?

En moyenne, les crédits relatifs à la création d’une entreprise ont une durée comprise entre 2 et 7 ans. S’il devait s’agir d’une acquisition immobilière, ce laps de temps pourrait être allongé entre 15 et 20 ans. Des garanties sont aussi demandées aux entrepreneurs. S’il s’agit de biens mobiliers, les établissements bancaires ont, la plupart du temps, recours au nantissement. Son but est de couvrir les risques de pertes, bien qu’il ne le fasse pas entièrement. De cette façon, il est demandé au futur chef d’entreprise d’apporter une caution personnelle en plus. Elle se base sur la déclaration patrimoniale du garant et dépend de la somme qui est empruntée.

Concernant le financement des sociétés, les banques ont plus de facilité à prêter de l’argent pour des biens jugés durables, à l’exemple de véhicules ou de matériel informatique que pour l’activité en elle-même.

​Pour conclure

Lors de la demande de financement par un entrepreneur, certaines erreurs sont à éviter. Minimiser la somme à emprunter, tout d’abord. Une bonne évaluation des besoins devra sécuriser le lancement d’une activité, en anticipant notamment les écarts de trésorerie. Elle servira aussi à crédibiliser le dossier présenté et, ainsi, à faciliter l’obtention d’un prêt. Enfin, rien ne sert de se précipiter. Mieux vaut prendre un peu plus de temps pour finaliser son projet, plutôt que de présenter un dossier incomplet et peu soigné à un établissement financier.

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